Espagnol Romero el madero Con cara de perro y vestido de azul Con su camisita y su canesú Se siente orgulloso de colaborar Con esta sociedad. Desde pequeño empezó a alucinar Soñaba con ser como Starky o Hutch Los polis de peli le hacían flipar Una barbaridad. Romero el madero ha quedado en el bar Con toda la pasma de la ciudad Bebiendo y fumando no paran de hablar De su virilidad. Hablan de orden, justicia y ley, De negros, de jonkies, de putas, de gays, De cómo maltratan a la sociedad Robando libertad. A Romero el madero le hace ilusión Mañana le toca manifestación Saca su porra y comienza a cargar Y luego, riendo, lo cuenta en el bar. LA LA LA LA LA LA LA...... Al tío Romero le gusta sentir Su porra estrellada contra una nariz Si corre la sangre se siente muy bien, Cumple con su deber. No le importó y nunca quiso saber Por qué protestaba la mani de ayer. Su pobre cerebro no puede pensar, Es un profesional. Romero el madero se queda flipao Cuando en una mani se siente atrapao De pronto, una dura bota militar Golpea su rostro con brutalidad. LA LA LA LA LA LA LA...... Donde se toman las dan |
Français Romero le flic Avec une sale gueule et habillé en bleu Avec sa petite chemise et son revers Al se sent fier de collaborer Avec cette société. Tout petit il a commencé à halluciner Il rêvait d’être comme Starsky ou Hutch Les flics de la télé le faisaient Tripper à mort. Romero le flic a rendez-vous au bar Avec toute la flicaille de la ville Ils boivent et fument sans cesser de parler De leur virilité. Ils parlent d’ordre, de justice et de loi, De noirs, de junkies, de putes, de gays, De la façon dont ils maltraitent la société En volant la liberté. Romero le flic est content Demain il a une manifestation Il sort sa matraque et commence à charger Et ensuite, en riant, il raconte ça dans le bar. LA LA LA LA LA LA LA... Le Romero, il aime sentir Sa matraque s’écraser contre un nez Si le sang coule, il se sent très bien, Il accomplit son devoir. Ça ne l’intéressait pas et il n’a jamais voulu savoir Contre quoi protestait la manif d’hier. Son pauvre cerveau ne peut pas penser, C’est un professionnel. Romero le flic hallucine Quand dans une manif il se sent attrapé Tout d’un coup, une dure botte militaire Cogne brutalement son visage. LA LA LA LA LA LA LA... Tel est pris qui croyait prendre. |