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Surnom :
PAKO (Nuno) |
Vrai nom : F.J Navio |
Fonction :
Ex-batteur |
Evolution de Pako au fil des
albums :
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< 1994 Album Ska-p |
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< 1996 Album El vals
del obrero |
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< 1998 Album Eurosis |
Biographie de Pako :
Pako a fait parti de Ska-p de
1994 à sa création, jusqu'en 1998 avec l'album
eurosis.
Paco est né à Vallekas, il habite vers Fontarrón et
il connaît sur le bout des doigts les histoires de
beaucoup de gens du quartier. Certains de ses
anciens potes sont tombés accro à la drogue et plus
d’un y est passé. " Je ne suis jamais allé plus loin
que mes pétards ", raconte-t-il pendant qu’il décrit
son travail, avant de l’abandonner, suite au succès
du groupe. " J’ai été électricien pendant quinze
ans, j’ai beaucoup bossé et je n’ai jamais pensé à
la musique comme quelque chose qui pouvait me faire
vivre, je ne me faisais pas de films. Maintenant,
j’ai laissé le travail, car à part le fric, je n’ai
pas le temps, entre les répétitions, les voyages, un
ou deux par semaine, et les concerts, je n’ai pas le
temps de faire autre chose. ".
Ses premiers pas dans la musique, il les a faits
dans un groupe de quartier, quand il était
adolescent. Il répétait chez un ami dans une chambre
renforcée avec des cartons d’oeufs pour ne pas
déranger les voisins. Il est passé par plusieurs
groupes avant que Ska-P ne se forme, " à jouer
n’importe où, et à écouter du rock dur, du rock de
la rue, radical ". " Vallekas a toujours été un
quartier ouvrier, aujourd’hui il en a moins l’air,
mais il y a encore des zones de misère, des gens qui
sont mal et nous nous sentons très identifiés avec
le quartier ", ajoute-t-il.
Peu de jours après l’attentat de Peña Prieta (à
Vallekas), ils jouaient à Vitoria. " Nous sommes
montés sur scène et nous avons dit bien fort : nous
sommes de VALLEKAS, DE VALLEKAS, pour qu’ils
l’entendent bien ". Il dit ça quand on aborde le
sujet de l’ETA, sujet sur lequel il ne veut pas se
prononcer même s’il a ses propres idées sur la
question. Ses grands-parents ont construit une
maison très près de l’avenue Buenos Aires. Ses
frères aînés lui racontent leurs courses devant les
" gris ", ce qui rend furieux Paco, " ça te marque,
mec, c’est très grave qu’on te frappe parce que tu
as tes propres idées et même qu’on en arrive à te
tuer ".
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